Le lièvre et la tortue

Rien ne sert de courir, il faut partir pour soi.

O Nil, tu n’es plus. Si calme et serein tu étais, tu reflètes aujourd’hui la vie moderne dans laquelle nous embarquons pour un voyage pas aussi paisible que ce que nous imaginions. C’est à travers la danse hip-hop que nous plongeons au cœur d’une épopée entre deux protagonistes, bien décidés à supplanter leur challenger avant même que la course soit annoncée.

Au détour d’un sentier, le lièvre et la tortue s’observent, se testent, se jaugent. Le clairon sonne et un bras de fer s’engage afin de déterminer qui, de la fourrure où des écailles, soulèvera la coupe de l’épanouissement personnel avant l’autre. Il est hélas bien ardu de tenir sa ligne droite quand nous avons le regard fixé sur l’autre. Courir contre l’autre ou courir à sa perte, courir par envie ou par fierté de ne pas perdre, autant de questions auxquelles nos deux personnages devront répondre pour découvrir au final, qu’il existe autant de lignes d’arrivée que de coureurs.