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Jalles House Rock – le festival qui sent bon l’été
Festival Jalles House Rock / crédit : Julien Dupeyron - www.rockandpic.com Picto info
crédit : Julien Dupeyron - www.rockandpic.com
3 min de lecture

Jalles House Rock – le festival qui sent bon l’été

Du bon son, de la place pour danser, une ambiance décontractée, un apéro/brunch musical, des animations pour petits et grands et un camping, le tout en entrée libre… Décidément le festival Jalles House Rock sait y faire pour fidéliser les fans de rock. Et la programmation de cette année ne va pas nous contredire.

par Klervi le Cozic

publié le 13 juin 2018

modifié le 25 juin 2018

Le Jalles House Rock soutient les jeunes talents

“Depuis le début, nous cherchons vraiment à promouvoir les groupes locaux. Pour cela l’association fait de la veille tout au long de l’année dans les concerts et organise un tremplin tous les ans” explique Joanne Creton de l’association L’estran, co-organisatrice de l'événement. Samedi 7 juillet à 19 h 30, vous pourrez découvrir les lauréats du tremplin 2018 : les bordelais de Mama Killa.

Le festival soutient aussi les jeunes talents venus d’ailleurs comme Himalayas, un groupe de garage rock qui n’a même pas encore sorti d’EP mais a déjà fait le buzz sur la toile. Leur titre  « Thanks god I’m not you » a été écouté plus de 4 millions de fois sur Spotify. Une pépite en primeur puisque le Jalles House Rock sera leur premier festival français.

crédit : Julien Dupeyron - www.rockandpic.com

Programmation internationale

Si Jalles House Rock fait la part belle aux artistes de l’hexagone (Elephanz, Lysistrata, Metro Verlaine, Siz ou encore les fameux de Burning Heads), il se tourne aussi vers la scène étrangère à commencer par Circa Waves. “Cela fait plusieurs années qu’on essayait de les faire venir car toute l’équipe adore ce qu’ils font, un pop rock indé très accessible et festif, hyper efficace en live !” assure Joanne Creton, enthousiaste.

On pourra aussi se défouler devant Dewolff, un jeune groupe de rock psyché des Pays-Bas ou avec l’un des coups de cœur de Joanne : Deap Vally. Un duo féminin qui a fait la première partie de Queens of the Stone Age sur leur tournée l’an dernier.

“Il y a juste batterie, guitare, chant, rien d’autre et pourtant ça tape ! Il faut les voir sur scène, elles ont un look pas possible, et font vraiment le show” sourit-elle.

crédit : lights from attic

Family rock

Rassurez-vous personne n’a prévu d’apprendre le salut cornu à vos bambins (quoique ce doit être un bel exercice de motricité fine…)

Au programme des ateliers pour les petits rockeurs : un bar à bonbons, un stand de customisation de guitare, mais aussi des hamacs géants prêtés par la médiathèque, pour bouquiner en musique.

Samedi de 17 h à 20 h 30.

 

crédit : Julien Dupeyron - www.rockandpic.com

Se réveiller en douceur

Les mélomanes oiseaux de nuit et/ou fêtards pourront planter leur tente dans le camping gratuit proche du festival.

Nouveauté cette année, samedi matin à partir de 11  h, vous pourrez vous réveiller tranquillement avec un apéro/brunch/petit déj musical (appelez ça comme vous voulez vu que vous choisirez votre menu parmi les stands présents).

“Un concert pour se réveiller en douceur, en semi-acoustique, très blues” promet Joanne.

crédit : Julien Dupeyron - www.rockandpic.com

Ciné-débat

Pour la deuxième année, le festival organise un ciné-débat pour ouvrir l’événement, le jeudi 5 juillet sur le thème de la place des femmes dans le rock.

C’est le film “The Runaways” (2010) qui a été retenu. L’histoire ? “Los Angeles, 1975. Joan Jett et Cherie Currie, deux adolescentes rebelles, se rencontrent et deviennent les figures emblématiques de ce qui se révélera être le plus célèbre des groupes de glam rock féminin, les Runaways”.

Tarif unique de 5 € au cinéma l’Étoile de Saint-Médard.

crédit : lights from attic

Ça fout les jetons !

Ultime argument, et pas des moindres, pour ne pas manquer la 11e édition du Jalles House Rock : les jetons.

Les festivals redoublent d’inventivité pour nous coller bracelets électroniques ou monnaie éphémère. A Saint Médard, la pinte ou le hot-dog se monnayent à coup de petits jetons mignons qui donnent l’impression de jouer à la dinette avant de retourner pogoter. Un petit brin régressif et ça fait plaisir !

Ecoutez la playlist du Jalles House Rock

crédit : Fabrice Lecha R.I.G

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