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Le cirque fait école à Bordeaux
Ecole de cirque de Bordeaux Picto info
photo : David Alazard
2 min de lecture

Le cirque fait école à Bordeaux

Si l’acrobatie, le trampoline, la bascule et le trapèze vous font plus rêver que trembler, osez le grand saut à l’Ecole de Cirque de Bordeaux. Sous le chapiteau du quartier Bordeaux Maritime, toute une équipe pédagogique oeuvre à la découverte des arts du cirque et à la formation d’artistes, quel que soit leur âge et niveau. Un Air de Bordeaux l’a testé…et tremblé.

par Jean-Luc Eluard

publié le 12 décembre 2017

modifié le 17 septembre 2021

Je savais que je n'aurais pas dû accepter ce reportage. Parce que me voilà sur la plate-forme du petit trapèze volant de l'école du cirque de Bordeaux. Le « petit » trapèze, tu parles : l'étroite planche est à 2,5 mètres du sol et j'ai beau être sanglé et assuré par d'épais tapis au sol, je n'en mène pas large. J'aurais dû m'en douter : dès les échauffements du premier atelier, celui de l'acrobatie au sol avec Kevin, j'ai souffert le martyre. D'accord, le cirque est une discipline élégante et culturelle mais sans condition physique, même les échauffements prennent des allures de torture.

Indulgent, Kevin détourne les yeux pendant que je transpire à grosses gouttes sous le petit chapiteau de l'école. Un des élèves me sourit gentiment : « T'inquiète, nous aussi on a souffert comme ça au début. » S'ils ont continué toute l'année, c'est qu'il doit y avoir quelque chose d'autre.

Peut-être la volonté indéboulonnable de parvenir à faire les figures que Kevin montre au ralenti au trapèze ballant (rien à voir avec le volant : on se pend et on fait de délicates arabesques avec son corps). Enfin... moi, j'ai plutôt l'air d'un gibbon alcoolique qui essaie de remonter dans son arbre. Kevin prévient avant un exercice : « On engage la jambe comme ça, une seule. Ça fait mal, on le sait... »

On le sait mais on le fait quand même, juste pour la tentation du vire-voltage. Moi, j'essaierai même pas, j'ai eu déjà assez mal avant.

photo : J-C Galan

Alors donc me voilà là haut, à essayer, pour ce deuxième atelier, à me remémorer les conseils patients de Cyril. Les deux élèves qui m'entourent et pratiquent depuis un an au moins, souvent plus longtemps, me rappellent l'essentiel. Et je m'élance.

Oh, pas vraiment le temps de profiter de la vue imprenable sur l'imposante base sous-marine et les mâts des navires du bassin à flot. Juste essayer de se rappeler en vol ce qu'on m'a dit à terre. Sympa, Cyril trouve quelques mots d'encouragement : « Oui, le lancer des jambes était plutôt bien, tu t'es tenu bien droit. »

Alors que je sais que je ressemblais à un jambon au séchage. Mais entre Quentin et sa jovialité pétaradante et Cyril, sérieux et pédagogue, on oublie vite que les autres ont déjà l'allure de canaris qui se balancent et l'on essaie de progresser sans pression. Bon... de là à pouvoir faire un salto en l'air, il faudra peut-être attendre un peu.

photo : Ecole de cirque de Bordeaux

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