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Un Baby-foot avec Moloch/Monolyth
Moloch Monolyth rock Bordeaux Picto info
photo : Rod Maurice
3 min de lecture

Un Baby-foot avec Moloch/Monolyth

C’est au détour d’une partie de Baby-foot que le groupe rock-folk « Moloch/Monolyth » nous raconte son histoire. Récente mais déjà bien agitée. Bercée de passion, de rencontres et collaborations, sur une scène locale bordelaise où la concurrence n’existe pas.

par Anne Quimbre

publié le 04 décembre 2017

modifié le 15 juin 2018

« Ça fait des années que je n’avais pas crié « gamelle » au baby-foot ! »

Au Café des Moines, un bar bien connu des amateurs de musique et bonne bière, nous retrouvons Michaël, Ita et Tony. Ils sont encore jeunes, mais ils en ont déjà parcouru du chemin depuis les années babyfoot du collège…

A leur complicité, nous comprenons rapidement que l’histoire du groupe est surtout celle d’une amitié, antérieure au succès mérité qu’ils partagent désormais.

Michaël, le fondateur du groupe, chanteur et guitariste, a commencé à gratter seul, après une expérience dans un univers musical plus extrême. Il créé Moloch/Monolyth en 2011, un nom qui évoque 2 chansons fétiches, d’abord loin des projecteurs : c’est sur internet qu’il fera découvrir ses compos intimistes, qui lui permettent de se dévoiler plus qu’avant. Et puis en 2012, cet amoureux du collectif propose à ses potes de le rejoindre.

« Nous n’étions pas tous des musiciens pro comme Michaël, qui voulions en faire un métier, on a appris ensemble ! »

Ita au chant et au tambourin, Tony à la guitare, Thibaut à la batterie et Mathieu au synthé. La folk intimiste de Michael prend une nouvelle dimension : « une boule d’énergie qui explose dans tous les sens ».

C’est en 2015 que le groupe prend véritablement son envol. Dès 2016, les voici lauréats de la finale du Tremplin des 2 Rives à la Rock School Barbey. Ils mettent un pied dans la SMAC, qu’ils ne quitteront plus.

photo : Marine Truite

Sur scène, leur musique happe le public : on retrouve la puissance émotive du style de jeunesse plus « agité » de Michaël, les accords chaloupés de la pop et les rythmes envoutants de la folk, enrichis de la voix hypnotique d’Ita.

« Je vais te battre ! » lance Tony à Michael en comptant les points.

Au baby, pas de pitié, mais sur scène c’est autre chose : pas de concurrence entre les groupes bordelais, au contraire une collaboration que Michaël aime qualifier de « consanguine » lorsqu’il nous parle de leur « collectif Fennec ». Une « meute bordelaise de musiciens sauvages » qui réunit 14 groupes n’hésitant pas à s’entraider. D’ailleurs, il y a une semaine, Michael était en concert à Pau avec « I Am Stramgram », un groupe dans lequel il joue de la batterie, et il fait aussi partie d’« Equipe de Foot ».

Quelles sont les influences de ces 5 musiciens ? Elliot Smith et Les Dodos, parmi celles du groupe.  Ita sourit « en haut de ma pile de CD d’ado, il y avait Nevermind de Nirvana…». Album fétiche partagé par Michael. Ses influences à lui : pour Moloch, il y a eu Eels. « Les Doors m’ont donné envie de faire de la musique » rebondit Ita ; Côté rock français, Bordeaux est en tête de leur playlist, sans même être chauvins : il y a eut Noir Désir, bien sur, un peu plus tard Sleeppers, Alba Lua, Julien Pras… « En fait on écoute pas de la musique française mais de la musique de Bordeaux ! ». Et du Rap aussi, dans les écouteurs de Michael.

photo : Anne Quimbre

« Et quand vous ne jouez pas, on peut vous croiser où à Bordeaux ? »

Ils sont amoureux de cette ville, qui pour eux jouit d’une créativité musicale assez dingue : « 4 SMAC pour une même métropole, c’est assez inédit ». Pas de grande salle de concert pour Bordeaux, mais au contraire de multiples salles accessibles à tous, et des pépinières qui ont créé une scène rock inventive.

Côté sortie, le Café des Moines est leur spot pour une bière. Côté scène, forcément le Rocher de Palmer, la Rock School Barbey et le Krakatoa, mais aussi des petits bars, comme l’ex-Tencha où ils ont vécu l’un de leurs meilleurs concerts. Pour se mettre au vert, direction l’océan, ou la campagne de l’Entre-deux-Mers à Langoiran.

« Et si vous aviez la possibilité de donner un concert à un endroit touristique de Bordeaux, ce serait où ? »

Dans la cathédrale Saint-André, pour l‘acoustique ! Ou sur le pont de Pierre, ce serait un pur pied ! Les 5 alignés avec vue sur la Garonne…

La playlist de Moloch/Monolyth

photo : Rod Maurice

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