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Le super week-end de Tim Pike
Parc floral Bordeaux Picto info
photo : Philippe Prévot
3 min de lecture

Le super week-end de Tim Pike

Ce week-end s’annonce lovely les ami(e)s ! Notre guide ? Un véritable dénicheur de l’insolite, parfait connaisseur de Bordeaux et ses alentours et révélateur d’histoires méconnues. Ladies and gentlemen, please welcome : Tim Pike.

par Mélanie Tammeveski

publié le 21 novembre 2017

modifié le 26 octobre 2018

Déplacer

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Quand Tim enfourche son vélo jaune, c’est pour aller là où les guides touristiques s’aventurent rarement. Ce passionné d’architecture et de photographie originaire de Bristol est un peu le Sherlock Holmes du patrimoine. Depuis 2011, ses aventures alimentent le blog Invisible Bordeaux.

Fort de son succès, ce dernier n’est par ailleurs plus si invisible que ça. « Au début, j’ai lancé ce blog pour le public international. Histoire de leur faire découvrir autre chose que le miroir d’eau et la place de la Bourse ». Toujours surprenants (Le cimetière juif portugais du Cours de la Marne), souvent drôles (Le « best of » des noms de salons de coiffure à Bordeaux et aux alentours), voire méconnus (La nuit des barricades de mai 1968 et le champ de bataille de Bordeaux), ses articles posent un regard neuf et un peu « à part » sur la ville.

Le tout, en anglais (of course) et en français.

photo : Mélanie Tammeveski

Bordeaux – Casablanca en tram, c’est possible !

« Situé au nord de Bordeaux, juste à côté du nouveau stade, le Parc floral est né lors des Floralies internationales en 1992. Assez méconnu, il réserve pourtant plein de surprises, comme un ruisseau de type pyrénéen construit avec de la vraie roche du gave de Pau, une collection de vignes et une roseraie fabuleuse. Je pense que c’est d’ailleurs le seul endroit à Bordeaux où l’on peut croiser des vaches. Et, last but not least, les jardins des villes jumelles. Ces petits jardins aménagés avec du mobilier urbain et des objets offerts par les villes jumelées avec Bordeaux vous transportent dans les quatre coins du monde. Munich, Madrid, Casablanca, Fukuoka sont désormais accessibles en tram, great ! »

photo : Philippe Prévot

Eysines, into the wild

« Autrefois connu sous le nom du potager de Bordeaux, la zone maraîchère d’Eysines est un lieu très cultivé et sauvage à la fois. J’aime cette sensation d’espace lorsqu’on longe la Jalle à pied ou à vélo. Nous sommes à peine à dix kilomètres du centre-ville de Bordeaux, mais on se sent bien loin, presque seul au monde ou transporté dans une France d’antan. Pour se restaurer lors de la balade, je vous recommande le Bistrot de la Jalle, un ancien moulin transformé en restaurant. Dépaysement garanti ! »

photo : Didier Doustin

L’eau Bourde – balade au fil du fleuve

« Gradignan, here we come ! Le ruisseau de l’eau Bourde prend sa source du côté de Cestas et se jette dans la Garonne à Bègles. Avec un ami, nous nous sommes lancé le défi de longer cette petite rivière de bout en bout à vélo. Mais pas besoin de pédaler pendant des heures pour profiter pleinement de cet îlot de fraîcheur. En empruntant la boucle verte du côté de Gradignan, vous pouvez flâner tranquillement de parc en parc au fil de l’eau. »

photo : Philippe Prévot

Voyage dans le temps à Lormont

« Il faut l’avoir vu, au moins une fois ! Le musée national de l’assurance maladie à Lormont est pour moi un des lieux plus insolites de l’agglomération. Hébergé par le château Les Lauriers qui, à lui seul mérite une visite, ce musée est le seul en France à retracer l’histoire de l’assurance maladie. Documents anciens, mobilier et machines d’époque à l’appui, le parcours permet de faire un véritable voyage dans le temps. It’s a must ! »

photo : MNAM

L’éternelle jeunesse de la cité Frugès

« Ce qui me frappe à chaque fois que je retourne à la cité Frugès à Pessac est cette intemporalité de l’architecture. Devant les cinq types de maisons conçues par Le Corbusier, on a du mal à croire qu’elles ont été construites dans les années 20. Depuis son classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016, la cité Frugès est très prisée et la maison « gratte-ciel » ouverte au public mérite vraiment le détour.

photo : Sara Soulignac

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